Maison passive : présentation du concept

Maison passive : présentation du concept

Seulement 20 % de la population mondiale consomme près de 80 % des réserves d’énergie. De ce fait, il est plus que capital de limiter cette consommation énergétique globale pour éviter d’envenimer davantage une situation déjà catastrophique. La maison passive participe principalement à la réduction de la consommation d’énergie liée au chauffage et par la même occasion elle tente de limiter celle liée au chauffage de l’eau sanitaire, des appareils électroménagers précise le site immobilier Lyon Century 21 …. La maison passive assure également une gestion intelligente de l’eau par exemple par des installations permettant la récupération des eaux de pluie.

La naissance de la maison passive

Le concept de construction passive a pris son envol dans les années 1970. Une norme allemande – la Niedrigenergiehaus – a été fusionnée avec des normes suédoises et danoises pour jeter les bases d’une habitation énergétiquement performante. Ces normes, très exigeantes, ne convenaient malheureusement qu’aux pays froids. Ce sont les prémisses de la maison passive. En quelques années, la construction passive acquiert le statut de standard de qualité en Allemagne, en Suisse et plus globalement dans tous les pays nordiques. Un premier label apparaît en 1988 sous l’instigation du Pr Bo Adamson de l’université de Lund (Suède) et de Wolfgang Feist de l’Institute for Housing and the Environment comme le révèle le site immobilier pour acquérir un appartement Aktifimmo. En 1996 un groupe de travail est créé. L’objectif de l’équipe est d’approfondir le concept afin qu’il soit techniquement développé et économiquement rentable. En quelques années, des maisons passives telles que nous les connaissons aujourd’hui sortent de terre. D’abord à Stuttgart en 1993, puis en 1997 à Naumburg, Wiesbaden et Cologne. L’Union Européenne va donner un nouvel élan au concept en le soutenant via le programme CEPHEUS. L’hiver 2000 – 2001, 5 pays européens adoptent les normes de la maison passive. En France le label officiel Haute qualité environnementale (HQE) reprend une partie des conditions de labellisation de la maison passive selon les critères du label européen du Passiv Haus Institut.

Lire cet article sur la maison passive pour sauver la planète: http://www.letelegramme.fr/ig/generales/regions/finistere/maisons-bbc-sauver-la-planetepeut-nuire-a-la-sante-12-09-2013-2230714.php

Les inconvénients de la maison passive

Le premier inconvénient est purement financier. La construction d’une maison passive coûte entre 5 et 10 % de plus qu’une habitation classique. Par ailleurs, les critères de la maison passive n’intègrent pas la qualité écologique des matériaux utilisés, aucun aspect social (main d’œuvre, sécurité au travail…) et ne fait pas mention du commerce éthique. On constate également une inadéquation entre les standards actuels de la maison passive, particulièrement populaire dans les pays nordiques et continentaux, et les exigences architecturales des pays au climat méditerranéen. En effet, la mise en œuvre des normes de la maison passives – telles qu’elles sont appliquées au nord de l’Europe – sur les constructions en région méditerranéenne donne lieu à des habitations où il est impossible d’y vivre en été. Enfin, avoir comme logement une telle habitation modifie les habitudes. Ainsi, ouvrir grand les fenêtres n’est plus possible au risque d’avoir des pertes de chaleur importantes et que la VMC double flux ne soit plus performante. À noter que la performance de la VMC est également tributaire de son nettoyage régulier. Quoi qu’il en soit, la maison passive est écologique, économique et saine.