La ventilation de la maison passive

La ventilation de la maison passive

Avec une maison passive, pour limiter les déperditions thermiques, on doit s’isoler totalement de l’extérieur. L’installation d’un système de ventilation à double flux assure la gestion des flux d’air dans le bâtiment tout en chauffant ou rafraîchissant l’air intérieur. Cette ventilation mécanique avec récupération de chaleur rend inutile tout système de chauffage complémentaire.

L’intérêt de la ventilation d’une maison passive

Avec une isolation parfaite, des problèmes de condensation peuvent surgir à l’intérieur du logement. En effet, dans une maison de quatre personnes, environ six à dix kilogrammes de vapeur sont produits dans une journée. Cette vapeur provient des plantes vertes, de la salle de bain, de la cuisine, mais également des habitants. Inversement, chaque personne a besoin de 30 m3 d’air frais par heure. Autrement dit, un logement habité par trois ou cinq individus nécessite un renouvellement d’air de 90 à 150 m3 par heure avec une circulation de l’air de façon continue. Concernant les airs d’échappement comme le rapporte le site pour la vente de bien neuf Les Clés du Midi, environ 20 m3 /h proviennent des toilettes, 40 m3 de la salle de bain et 60 m3 de la cuisine. Les maisons passives nécessitent donc un apport continu d’air frais pour le confort des habitants. Aussi, un système de ventilation est nécessaire. Grâce à ce système de ventilation, l’air est renouvelé continuellement et l’humidité est récupérée. Il n’est plus nécessaire d’ouvrir les fenêtres afin d’aérer ou d’oxygéner une pièce. Tout particulièrement, en hiver cette action engendre la perte de la chaleur contenue dans la pièce. Par ailleurs, l’air circule parfaitement dans la maison. Il arrive frais dans le salon et les chambres avant de passer dans les zones de transition et pour finir il est évacué dans les conduits installés dans la cuisine, la salle de bain et les toilettes.

Les installations de la ventilation

Le débit de l’air est réglé de façon à respecter rigoureusement les normes de qualité optimale de l’air ambiant d’après le portail d’annonces des agences immobilières. Un échangeur de chaleur capte la chaleur de l’air évacuée vers l’extérieur qu’il utilise pour réchauffer le flux d’air entrant. À aucun moment, les deux flux d’air ne se mélangent. L’emplacement de la centrale est étudié dès le début du projet en veillant à optimiser le trajet de l’air pour avoir des tuyaux les moins longs possible. La même rigueur doit être apportée pour la tuyauterie qui servira au transport de l’eau. L’objectif dans les deux cas est la réduction des pertes thermiques. Lorsqu’il fait très froid, un chauffage d’appoint peut-être utilisé pour renforcer le chauffage de l’air. Par ailleurs, il n’est pas rare que le système de ventilation soit relié au réservoir d’eau chaude afin de bénéficier cet apport de chaleur supplémentaire et augmenter encore plus la température de l’air. L’équilibre entre les deux installations est assuré par des capteurs et des pompes. Notez que la vigilance est de mise lors du choix du filtre du système de ventilation dans la mesure où l’air circulant dans la maison doit être rigoureusement sain. De même, les filtres doivent être changés régulièrement. Enfin, il existe des filtres destinés aux maisons habitées par des personnes allergiques. Ils se substituent parfaitement aux filtres classiques.

Plus d’informations sur Wikipédia: http://fr.wikipedia.org/wiki/Habitat_passif